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Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le système de santé qui n'est pourtant pas une "référence" (en dehors des grands hopitaux privés plutôt déstinés à une clientéle aux moyens importants ou aux étrangers...) permet aux Thaïlandais d'avoir une ésperance de vie plutôt dans la bonne moyenne puisqu'elle est de 74 ans et ce malgré les longues (voir interminables) attentes auxquelles ils sont soumis lorsqu'il se rendent dans les hopitaux publics de plus en plus désertés par les docteurs et chirurgiens (mais aussi par une pénurie d'infirmiers) qui préferent, au vu des salaires, migrer vers les grands hopitaux privés (de plus il faut savoir qu'il n'existe pas de médecins dans les villes ou village, seuls quelques pratiques paralléles comme la médecine chinoise, acupuncture, médecine par les plantes, etc...).

Les hopitaux bénéficient de leur propre pharmacie et vous délivre ainsi les médicaments dans la foulée et non pas en boite comme nous en avons (la mauvaise) l'habitude en Europe mais à l'unité suivant votre traitement .

Vous pouvez également vous rendre dans une des nombreuses officines que l'on trouve dans la plupart des centres commerciaux mais aussi dans les rues si votre état n'impose pas la visite par un médecin; Ces pharmacies ouvrent en principe de 9h00 à 21h00.

Depuis 2002, un systéme de santé universelle à été mis en place et ce sont un peu plus de 18 millions de personnes supplémentaires qui ont ainsi pu en bénéficier  alors que ceux qui l'étaient, soit environ 35 millions, ont eu droit à une couverture plus importante (pour exemple, toutes les grosses maladies concernant les reins - hémodyalise entre autre - n'étaient jusque là pas couvertes en raison des couts de fonctionnement qui avoisinent les 500.000 baths par an et par patient... puis en 2006 est fondé le Thai kidney club devenu depuis une fondation destinée à sensibiliser toutes les personnes atteintes d'insuffisance rénale de leurs droits , faisant ainsi pression sur les services sanitaires du pays et le ministere de la santé afin de pouvoir fournir un traitement aux plus pauvres, ce qui est mis en place en 2008).

Le probléme du diabète est également prit trés au sérieux d'autant que plus d'une personne sur 10 est diabétique dans le pays, c'est devenu un véritable défi de santé publique pour le Ministere de la santé;

De ce fait, et depuis 2009, une campagne de dépistage du diabète det l'hypertension à été lancé par le gouvernement poru les personnes agées de 35 ans et plus, résultat: fin 2011, plus de 90% des Thaïlandais étaient testés et chacun/une des patients/tes ont ainsi pu recevoir des soins !

Reste qu'il existe des systémes différents suivant votre statut (fonctionnaires, salariés ou encore les plus démunis qui depuis Thaksin bénéficient d'un tarif "préférentiel de 30 baths) alors qu'il reste toujours des exclus qui ont la possibilité de cotiser auprès d'une assurance.

En 2007, les hopitaux privés ont eu pour consigne (et obligation !) de soigner les plus pauvres si ces derniers se présentent dans leurs services d'urgence, même si une liste des "prioritaires" est officieusement mis en place à ce moment là ...
Pour la plupart des étrangers qui ne bénéficient pas d'une assurance "locale", il vous faudra, soit suivre la procédure de l'hopital privé en laissant votre carte bleue à l'entrée... soit en hopital public, payer à la caisse de l’hôpital (entre 500 et 1.000 baths la journée suivant le coin dans lequel vous vous trouver) avant de vous faire soigner (et ce, parfois même si vous êtes gravement blessé !)

Parmis les hopitaux publics les plus connus (et bénéficiant d'une bonne réputation), se trouve le  Chulalongkorn Hospital ou encore le Siriraj Hospital

tout le monde peut s'y rendre, y compris les étrangers mais si vous voulez disposer d'un peu de tranquilité, il faudra débourser un petit supplément, sans quoi vous serez "mélanger" aux malades locaux, quant aux tarifs ils sont officiellement les mêmes pour les Thaïs (même si eux se feront soigner gratuitement pour le peu qu'ils soient en possésion de leur carte) que pour les non Thaïs.

En ce qui concerne les hopitaux privés ils se sont tellement developpés au cours des 15 dernières années, que çà en est devenu un veritable "buisness", mais il faut le reconnaitre, si les soins peuvent être chers (quoi que, tout reste relatif...), la qualité est vraiment haut de gamme avec des établissements qui se sont spécialisés dans divers disciplines comme la chirurgie ésthétique, celle des yeux, des dents, du coeur, et j'en passe... transformant même la capitale en véritable déstination de soins particulièrement apprécié par les pays du golfe.

Outre l'avantage de bénéficier d'une qualité de services hors-norme (chambre gigantesque, possibilité de mettre un lit supplémentaire pour la famille, repas "gastronomiques", disponibilité du personnel, traducteur dans votre langue ou au moins en Anglais, pas ou peu d'attente pour être reçu,etc...), vous bénéficiez des dernières technologies (souvent en provenance des Etats Unis) et de médecins formés à l'Etranger.

Quelques établissements avec le BNH Hospital, (celui que j'utilise personnellement), le fameux Bumrungrad Hospital (devenu au fil du temps un véritable complexe hospitalier-hotelier où les patients en provenance des Emirats descendent généralement) , le Saint Louis Hospital (qui dispose également d'une partie "médecine traditionnelle Chinoise), ou encore le Bangkok Hospital que vous retrouvez dans de nombreux endroits du pays (entre autre Pattaya, Phuket, Hua Hin , etc...)

Bien entendus, si vous pouvez, avant de vous rendre dans ces hôpitaux privés, soyez bien sûr que votre assurance couvrira les frais ou que vous avez le moyen de payer la facture car dans le cas contraire vous pourriez devoir faire face à quelques ennuis  !