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YAOWARAT - le quartier Chinois

 

"YAORAWAT" mais d'où peut bien venir ce nom bizarre ???

Il s'agit tout simplement du nom d'un jeune roi qui sous le reigne de Rama V , lorsqu'il arriva au trone, n'était agé que de 15 ans , il donna donc son nom à cette partie de la ville  ... un proverbe bien connu à Bangkok explique que :

"Avant on pouvait voir les Chinois conduire les diligences des Thailandais mais désormais ... ce sont les Thailandais qui sont aux commandes des Mercedes et autres Lexus aux vitres noires fumees des riches Chinois !" 

- Il suffit de viser le n°1, vous y etes ! - 

"Yaorawat" est aujourdh'ui l'artère principale de ce quartier et une des rues les plus encombrées qu'il vous sera possible de trouver  (sauf peut-être le dimanche...ou la vies emble s'arrêter ! ) -  En semaine, même le bus rouge n°1 qui remonte toute la rue à du mal à se frayer un passage digne de ce nom et bien souvent, en vous protegeant avec un masque et en acceptant de mercher un peu , vous aurez toutes les chances d'arriver à déstination avant lui !!!

"Yaorawat", c'est le qurtier où il est possible de tout trouver :  des vendeurs d'or par centaines, des officines de médecines naturelles, des petits marchands de spécialités des différentes provinces, des masseurs et des rebouteux (pas toujours trés scrupuleux ...!), c'est un des quartiers les plus remuants de Bangkok et s'il se modernise rapidement , il est facile d'y retrouver les traces d'un passé tout proche , une juxtaposition presque parfaite de "l'ancien" et du "nouveau"... les femmes sur le bord du trottoir continuent d'enfiler les fleurs pour donner aux divinités et les moines cotoient sans soucis quelques musulmans échappés du "quartier voisin" .

Le "TIAN FAH HOSPITAL" en est un parfait exemple, établi en 1902, il est né de la volonté farouche de cinq communautés éthniques différentes (Taichen - Cantonnais - Hainan - Hokkien - Hakkan ), il devient ainsi le 1° hopital public de Thailande !!!!

Si il etait avant tout déstiné à la médecine traditionelle Chinoise,  basee sur les plantes et les decoctions de toutes sortes, en 1957, une "branche" de medecine dite "moderne" s' y rattache;  

Nombre de patients sont alors soignes ici gratuitement grasse aux prescriptions d'herbes médicinales données par des médecins au savoir irremplaçable  - En 2001, l'ex.premier Ministre S.Taksin fait voter "la loi des 30 baths", grâce à ce plan "Taksin",chaque Thailandais peut désormais passer une visite médicale pour l'équivalent de 0,80 cts d'€ (!! ) ce qui a permit de réduire considérablement le taux de mortalité infantile et d'augmenter de manière non négligeable celui de l'éspérance de vie pour tous .

Si desormais la demande en plantes est moins importante qu'auparavant , elle continue d'avoir de beaux jours devant elle, même si beaucoup regardent avec nostalgie les décoctions se transformer en pillules et tablettes ... en insistant et aillant la patience d'attendre votre petite bouteille , il est encore possible de se faire soigner pour de petites pathologies assez facielement et à moindre cout .

Alors, pourquoi malgré le regain d'intérêt actuel pour ce type de médecine, voit-on disparaitre la formation de ces médecins ?  Pourtant, "P.Subcharoen", une haute responsable de la médecine traditionelle Thailandaise (ratachée depuis) a depuis pas mal de temps expliquer (et prouver !!) que s'il l'on substituait les médicaments classiques aux herbes médicinales, l'économie annuelle représenterait plus de 3 milliards de baths, soit l'équivalent de 60 milliards d'euros !!!!!

Force est de penser alors que l'industrie pharmaceutique est trop importante et décidément trés influente... elle possède un pouvoir que bien peu détiennent dans ce monde, même pas les Chinois !!!

"Yaorawat", c'est aussi ses "Soi" remplis de nourriture et là encore , le moderne vient faire de la concurrence au traditionnel, en particulier du coté des boulangeries en pleine expantion à tel point qu'il n'est pas rare d'entendre que :

"les petits pains et autres gateaux se vendent bien mieux que les lanternes rouges traditionelles"

mais n'ayez crante, les vieux Chinois qui peuplent les abords des sois ne sont pas encore prêts à laisser tomber leur spécialités pour faire entrer cette cuisine trop "moderne" que l'on peut voir arriver dans les autres quartiers de la ville à vitesse grand V et les soupes de nouilles et autres délices descendus de la grande Chine sont encore à tous les coins de rue  !

Il n'y a pas beaucoup de chemin à faire lorsque les marchandises descendent tout droit de la barge fraichement arrivée sur le "Chao Praya", soit du Nord pour les légumes et le riz soit du Sud pour le poisson et les fruits ....

Rue du commerce par excellence, on y débarque à longueur de journée des sacs de riz, des caisses de légumes que l'on essaye de ranger au mieux dans la benne d'un pick-up avant de se rendre au marché et espérer gagner quelques baths pour le dîner du soir; Les allers et venus sont permanents et la concurrence est rude, aussi, il est rare que vous troubiez les rues vides de monde ...

Attention çà fait mal, ici , le rasoir éléctrique n'a pas encore fait son apparition, les lames sont faites pour les "riches" et il est bien plus simple (mais aussi douloureux parfois) de se raser à la manière traditionelle Chinoise, avec un fil et une bonne praticienne qui pour une somme dérisoire vous fera une beauté dont vous vous souviendrez, tout y passe, poils, points noirs, etc ... et çà marche !!!

Dans le Sud (au nord de la non moins fameuse "Charoen Krung") on arrive dans le quartier des mécaniciens, les trottoirs sont depuis longtemps envahis par la graisse et les lames de suspensions et y mlarcher reléve presque du parcours du combattant, les "banjos" de ponts sont à moitiés ouverts afin d'y récupérer la moindre pièce utilisable et quant je dis la moindre pièce, c'est jusqu'au joint caoutchouc encore en état au le boulon de 17 qui servira encore de nombreuses années - Malgré l'habilités des ouvriers les accidents y sont nombreux car les consignes de sécurité ne sont quasiment jamais réspectes  !!!

Un peu plus loin, une autre des "spécialité" locale , la fabrication des glaçons qui arrivent en bloc de "l'usine"  et sont concassés pour en faire des cubes de toutes dimensions (suivant les demandes des clients) qui finiront soient dans les glaciéres en location que l'on peut voir auprés de tous les vendeurs de rues, soit dans le fond de vos verres pour (à tort !!) rafraichir le contenu de votre verre; On travaille ici souvent dans l'obscurité et sans aucune sécurité il va sans dire  !

On passe beaucoup de temps à fouiner , à découvrir de nouvelles choses et çà donne faim...  pas d'inquiètude à avoir , où que vous soyez, et où que vous vous tourniez vous trouverez toujours un petit stand de spécialités qui vous donneront envie d'en tester d'autres .... 

Certains ruelles ont même retrouver une nouvelle "vie" , les sois se transforment petit à petit en ruelle pavée qui rends les lieux plus amicales pour les nouveaux venus au pays, on y gagne en propreté certes mais pas toujours en qualité... on repeint les murs ou les façades des boutiques pour mieux aguicher la clientèle de passage qui est de plsus en plus préssée de découvrir toute la veille en 48h00 (voir dans la journée) , le principal avantage de se promener ici est que l'on échappe pour un moment à la frénésie de la circulation automobile.

Parfois dans l'entrebaillement d'une porte d'un petit temple ou plus simplement d'un petit immeuble , il n'est pas rare de rencontrer quelques Chinois de la génartion précédente continuer de perpétrer des recettes traditionelles , qu'elles soient sucrèes avec les fameux "Kanom" (gateaux de riz aux pultiples dérivés) où salées comme les "Dim Sum" ou autres raviolis Chinois cuits à la vapeur.

Chacun essaye de faire de son mieux pour présenter avec les "moyens du bord" une quantité de plats parfois impréssionante ; végétariens comme non végétariens, pour le peu qu'ils soient un peu curieux y trouveront facilement leur compte pour quelques dizaines de baths !

Et puis n'oubliez pas, à la tombée de la nuit, China Town devient un haut lieu de la gastronomie Thailandaise, il faut s'y ballader et au choix, et selon votre humeur choisir quelques petits plats qui vous sembleront appétissant ; Il faut un peu de temps pour arriver ici car c'est souvent encombré comme dit plus haut mais ensuite l'ambiance y est agréable et le mélange entre les touristes étonnés et les locaux "blasés" rends une simple promenade interéssante.

Malgré le vent  de modernisme qui souffle dans les environs, le temple reste et restera pour longtemps encore un des endroits où l'on vient se "ressourcer", se faire pardonner ou demander à Buddha de nous rendre plus... riche encore !!

"China Town"  vous salue bien  !!!

 



24/07/2007
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